Découvrez ce qui me pousse à documenter la situation des filles-mères à Madagascar, qui vous permettra de constater le besoin urgent d'agir pour soutenir ces jeunes filles dont la voix mérite d’être entendue. Ce projet incarne un pas essentiel vers une meilleure compréhension du phénomène et de son ampleur, ainsi qu'une prise de conscience, pour un espoir réel de changement des mentalités.
Le seuil international de pauvreté d’un dollar américain par jour et par individu a été introduit en 1990 par la Banque Mondiale. Ce seuil est maintenant de 2,15 dollars américains par jour et par individu. Cette approche purement monétaire est de plus en plus contestée, compte-tenu du caractère multidimensionnel de la pauvreté. Ce projet reflète les dures réalités de la pauvreté à travers l'histoire de Justine Ravoniriana, une mère célibataire de six enfants à Antananarivo, révélant les luttes quotidiennes qui maintiennent sa famille dans le besoin.
Ma grand-mère, Germaine Rasoazanany, a 89 ans et a toujours vécu à Isotry, dans la capitale de Madagascar. La maladie d'Alzheimer a progressivement érodé sa mémoire depuis qu'elle a été diagnostiquée il y a dix ans. Femme résiliente, elle a élevé seule ses dix enfants après le décès de son mari, alors que ses jumeaux n'avaient que six mois. À travers cette série, je souhaite lui rendre hommage en tant que personne remarquable qui a fait preuve de gentillesse envers tous ceux qu'elle a rencontrés et qui incarne la valeur malgache du « fihavanana », basée sur la communauté et la solidarité.
Cette série photographique est une réflexion sur la vie des femmes de la classe populaire à Antananarivo, Madagascar, où l'urbanisation rapide et l'extrême pauvreté défient l'existence quotidienne. Initiés en 2020, ces portraits au cadrage serré sur fond rouge mettent en lumière les luttes intenses auxquelles ces femmes sont confrontées alors qu'elles subviennent seules aux besoins de leur famille, souvent avec plusieurs enfants à charge. Le projet remet en question les valeurs décroissantes du « Fihavanana » (solidarité), autrefois très importantes pour les Malgaches.
Les Malgaches nourrissent un lien profond avec leurs ancêtres et entretiennent une relation spirituelle avec les défunts. Ils honorent cette relation en demandant des bénédictions, en faisant des offrandes et en accomplissant des rituels sacrés.
Le zébu revêt une importance culturelle, économique et spirituelle considérable pour le peuple malgache. Plus qu'un simple bétail, ces bovins symbolisent la richesse, le statut et la prospérité. Les zébus jouent un rôle central dans la vie agricole, aidant à labourer les champs et à transporter les marchandises, ce qui les rend indispensables dans les communautés rurales.